mardi 1 octobre 2013

La dette locale à la loupe




Invité ce 14 septembre dernier à l’émission Impact, Jean Luc bœuf à la fois haut fonctionnaire territorial et maître de conférence à Sciences Pô a soulevé le problème de dette qui pèse sur la collectivité locale. Il a par la suite proposé une solution de gestion demandant une entière collaboration entre le gouvernement et les fonctionnaires territoriales.




Un gouvernement engagé à l’économie 


economie et dettesSi le premier ministre a montré sa mobilisation totale pour passer à côté de toute cassure dans le subventionnement des administrations territoriales, le secrétaire d'État des Finances a choisi de leur procurer « dans l'urgence » des réponses afin qu'elles soient en capacité de garantir la finalisation de leurs subventionnements d'ici à l'occasion des fêtes de fin d'année. Dès la mi-juillet 2013,  une enveloppe financière extraordinaire sur fond d'épargne de 3 milliards d'euros a été débloquée pour l'année en cours. Un guichet de financement pour les besoins de trésorerie des administrations territoriales a aussi été imaginé à l'établissement bancaire. Depuis juin, une enveloppe de crédits à court terme portée successivement de 2 à 4 milliards d'euros a rendu possible d'apporter une explication aux envies des collectivités. Persuadé que la clé du subventionnement durable des collectivités se situe dans l'association du volontarisme politique et la puissance de touche financière des banques, le membre du gouvernement de l'Économie et des Finances a préparé en partenariat avec Marilyse Lebranchu,  l'ex-ministre du Budget et Anne-Marie Escoffier  une offre de financement diversifiée.

La solution apportée par Jean-Luc Bœuf


Tout d'abord, il y a le périmètre normé du déficit du domaine public local. Cette disposition encadrerait le niveau de la dette des collectivités territoriales et de plusieurs organismes locaux. Il ne s'agit évidemment pas de dénoncer la débourse locale, néanmoins de lui positionner des priorités cohérentes. Réglementons après plus uniquement les conditions d'emprunt. Il conviendrait de refuser l'engagement de quelques références ou inversement de n'autoriser les administrations publiques locales à souscrire qu'une liste limitative d'articles économiques. Certainement seraient rejetés le traitement le plus compliqué et les plus volatils. Finalement, renforçons l'expertise dans l'organisation du déficit locale. La culture des ratios économiques doit laisser position à celle de l'évaluation de l'achète pour local et du rendement des programmes financés par endettement.

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